Après une nuit réparatrice au mouillage, nous partons en direction de l’Île de Tioman, distante de 85 miles. le vent est au rendez-vous, plein cul, nous obligeant à tirer des bords pour plus d’efficacité.
le vent est stable, une dizaine de nœuds, et je décide de mettre le spi. la navigation se poursuit, les vagues grossissent, de 2 à 3 mètres, et le vent monte progressivement.
15 nds, 18, j’hésite à rentrer le spi, ça baisse un peu, ok, on le laisse, ça monte, 18, 19, 20 nds, et le spi tiend, c’est super, mais c’est assez impressionnant la première fois, on file à 11 nœuds, et tout d’un coup un gros BOUM !
On voit le spi s’affaler devant le bateau, et il passe au jus !
Le temps de tout affaler rapidement, le spi est sous le bateau.
On le récupère tant bien que mal sans le déchirer, et a bord on constate que la drisse de 12 mm a lâché. Sectionné net, et j’ai trouvé la cause, bref, c’est de ma faute…
Arrivée au mouillage de Tionam sous genaker et grand voile, on y rencontre d’autres bateau que nous avions déjà croisés.
Pierre et sa famille, David, et normalement, l’équipage du Marrant qui devrait arriver.
L’ancre mouillée, elle accroche super bien dans le sable, nous entamons nos travaux importants “de ne rien faire”… et se laisser vivre quelques jours.
Nous avons laissé Javerne au mouillage sous la garde de David, et sommes partis en promenade dans la foret vierge. Enfin pas si vierge que ça, car il y a un très beau petit chemin, mal entretenu, mais chemin quand même, et des tas de marches, et une ligne électrique qui nous indique le chemin a suivre.
Nous remontons la rivière jusqu’à sa source et profitons pour nous désaltérer et nous rafraichir, (pas comme chez nous avec de l’eau à 4-5 degrés) mais l’eau semblait fraiche dans les 20 degrés…
Nous rencontrons des singes, qui nous suivent, de magnifiques arbres tropicaux, et une végétation luxuriante.
Bref, superbe journée.